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Spéléologie en Bourgogne et ailleurs

CR de sorties, photos, récits....

L'antre d'Arachne

Par une matinée au bon goût de printemps, nous partons flâner dans les trous côte d’oriens. Pour être raccord, nous décidons de passer récupérer François (le doc) dans sa rue des tulipes. Après un coucou à ses poules (ooh la belle blanche, oooh la belle brune), nous prenons la route de Courtivron pour visiter le gouffre de la Combe Mialle.

Nous avions initialement prévu de faire la Combe Miolans (commune de Frénois), mais après que certains connaisseurs nous aient vanté les mérites du bain de boue, nous avons changé notre objectif.

Arrivé à Courtivron (depuis Saussy), il faut prendre la première à gauche en rentrant du village (ou la dernière à droite en sortant du village, si vous venez de l’autre côté, vous me suivez?).

On s’engage donc sur le chemin carrossable dont l’état s’aggrave à mesure qu’on s’éloigne du lotissement. La citroën x’« sarah » passe, en raclant quelques mottes de terre. On arrive après 2km de chemin à une fourche : le sentier qui monte vers la combe (à droite), est celui qui nous permettra de trouver l’entrée de la cavité (enfin en théorie).

On se gare et on s’équipe, heureux de prendre notre temps avec une météo clémente.

Après avoir fini nos préparatifs, on monte sur le sentier, la topo indique qu’il faut monter sur environ 800m dans le chemin avant de s’enfoncer dans le bois face à la pente. On s’exécute. Peut-être un peu trop pressé, je m’enfonce dans le bois pour ne pas rater le banc calcaire qui signale le trou. Mes poursuivants me poursuivent, et nous voilà à crapahuter dans les arbres.

A force de chercher on finit par trouver (quoi, c’est une autre histoire). Nous, c’était le banc calcaire, puis l’entrée tant convoîtée.

Après avoir repris notre souffle, Sarah se pare de mousquetons + plaquettes, et s’élance à la conquête du trou….mais ressort quelques minutes plus tard en tremblotant. Apparemment, un monstre à 8 pattes bloque l’entrée.

Je vais donc en première ligne pour équiper la première main courante + P8. Je me retrouve face à la bête, et ses acolytes. Je feins de les ignorer, et me concentre plutôt sur la recherche de spits.

De nombreux pitons agrémente la paroi du rocher. Par convenance, je frappe un mousqueton dans l’un d’eux. Puis nous arrivons en haut du premiers puits (P8), qui s’équipe très bien, et hop une petite verticale. François et Sarah me rejoignent et Sarah reprends l’équipement, la menace fantôme étant écartée.

Nous nous engageons dans le méandre qui suit. Très vite, plusieurs ressauts étroits nous barrent le passage. Nous cherchons comment équiper ces obstacles convenablement. Bon la corde ne frotte pas, c’est déjà un bon début. Question confort, on reviendra, mais avec les amarrages dispos, on n’a pas vu beaucoup d’autres possibilités.

S’en suit un nouveau passage étroit, qui mène au P22. Sarah se coince dedans, il y a vraiment peu de place ici. Elle arrive quand même par placer un double amarrage, descend de quelques mètres et réitère l’opération. Elle arrive en bas. On débarque avec François et faisons le tour de la petite salle et c’est déjà la fin (de toute façon, on n’avait plus de corde). On remonte et laissons Sarah déséquipé le fond (tandis que je déséquiperai la partie « arachnidesques »).

On ressort en début d’après-midi. D’un commun accord, on s’arrête ici, le bain de boue, ce sera pour une autre fois.

A la redescente, Sarah fait un petit cairn au niveau du sentier. Autre point de repère : un gros arbre mort jouxte le sentier à l’endroit où il faut bifurquer.

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S
Ça manque de photos :)
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